Un système d’irrigation a pour objectif de compenser le manque d’eau. Certaines plantes et cultures nécessitent effectivement plus d’humidité. L’eau utilisée provient généralement de la nappe phréatique, des sources naturelles ou du recyclage d’eaux usagées. Quoi qu’il en soit, la mise en place et le choix du système adapté doivent être bien étudiés. Découvrez dans cet article, les critères à considérer pour choisir le système agricole approprié.
Les critères à prendre en compte pour choisir un système d’irrigation agricole
Lorsque la quantité de pluie ou l’eau fourni dans le sol n’est pas suffisante, il est indispensable de mettre en place un système d’irrigation efficace pour y remédier. Ce problème peut effectivement entraîner des carences nutritionnelles, une diminution de rendement et favoriser l’apparition des maladies. Cependant, le type de système à mettre en place doit être adapté aux types de plantes. De ce fait, le premier critère à considérer est le type de culture. Chaque végétation a des besoins en eau différents. La nature et le type de sol sont également des paramètres décisifs dans le choix d’un système d’irrigation. Cela permet d’éviter le gaspillage en eau ainsi que les problèmes de ruissellement sur le terrain. Il est aussi indispensable de calculer la pression d’eau nécessaire. Cela dépend en grande partie de la distance entre le point d’eau et l’emplacement de la culture. Pour un terrain agricole de grande superficie, l’installation et la mise en œuvre du système doivent se faire par un professionnel. Cela nécessite un budget qui varie en fonction du dispositif à mettre en place.
Les différents types de système d’irrigation Il existe généralement trois différents types de système d’irrigation agricole
Le système d’irrigation de surface
Cette technique a le même principe que l’irrigation naturelle. En effet, l’eau utilisée est tirée d’un fossé creusé sur des parcelles en pente. Le système d’irrigation de surface est peu coûteuse que ce soit en termes de matériel ou d’installation. Il suffit de disposer des planches dans le sens de la pente ou des raies dans des sillons. Malgré sa facilité d’utilisation et de mise en œuvre, ce système présente, toutefois, une faille. En effet, l’eau apportée ne couvre qu’une partie de la surface agricole et le débit d’eau est non-contrôlé. Cette technique utilise également énormément d’eau. En effet, étant donné que le dispositif n’est pas couvert, celui-ci se perd avec le phénomène d’évaporation.
Le système d’irrigation par aspersion
Le système d’irrigation par aspersion est l’un des systèmes les plus efficaces. Il nécessite l’installation d’un réseau de canalisations qui permet d’acheminer l’eau venant d’un point ou d’une source. L’eau est par la suite distribuée par projection sous forme de gouttes comme la pluie. Celle-ci peut également être contrôlée en fonction de la pression et du débit programmée. Ce type de système est économique en eau et aussi en termes de main d’œuvre. D’ailleurs, c’est la technique la plus utilisée actuellement, notamment dans les exploitations agricoles nécessitant une distribution homogène de l’eau. Elle est également adaptée à tout type de terrain et de zones.
Le système d’irrigation goutte-à-goutte
L’irrigation goutte-à-goutte est appréciée pour sa consommation en eau très réduite. Celle-ci est distribuée au niveau des racines, réduisant ainsi le phénomène d’évaporation. Par contre, elle est plus difficile à mettre en place puisqu’il faut commencer par évaluer les besoins en eau de chaque plante. Il faut également dessiner un plan du système d’irrigation afin de déterminer la quantité de matériel nécessaire (tube de distribution, robinet. etc.). En somme, il s’agit d’un système très coûteux. Il nécessite également un entretien régulier. En effet, étant donné que les distributeurs sont de petite taille, ils peuvent se boucher facilement.
Pour vous aider à choisir le système d’irrigation idéale pour votre terrain, il est conseillé de se renseigner auprès d’un professionnel. Il faut effectivement prendre en compte les variétés des cultures ainsi que la nature du terrain à exploiter.